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Scarvey Pumpkins et ses Citrouillards
 
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 Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête.

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Ayame
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Ayame


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MessageSujet: Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête.   Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête. EmptyLun 2 Nov - 23:40

(Un ancien texte lors de ma "mort" contre Amared)

Préface "Les Ombres":


Il y a quatre ans ...
Un amas de bois coincé entre sa hanche et son bras gauche, sa main droite à fouiller le sol à la recherche d'autres branches destinées à la curée du feu : voilà la seule activité qu'Ayame s'imposait depuis quatre jours déjà.

Tout autant de nuits à veiller sur son brasier, installé au milieu de la forêt dans un coin de Teldrassil.
Une cape étendue au sol pour faire office de paillasse, quelques morceaux de pains et de lards emmitouflés dans un linge, une écuelle à portée de main et quelques outres de bières naines durement acquises après de longues négociations chez ce cher Bruuk.
Voilà le campement miteux qu'Ayame avait dressé.

L’Elfe se tenait debout, d'une belle mise, elle était apprêtée d'une robe blanche et d'une cape de même couleur ornée ici et là de fil d'or.
Tout cela contrastait étrangement avec son misérable logis.
C'est sûrement ce qui surpris les rares aventuriers qui osaient pénétrer si loin dans la forêt, s'attendant plus à découvrir un travailleur du coin dans cet insolite et lamentable bivouac.
C'est sûrement ce qui les surpris ou bien était-ce la moue hautaine et déçue qu’Ayame arborait à leur vue.
Voilà quatre jours qu'elle l'appelait "Lui".

Il était tard, la lune commençait même à décliner, et en cette quatrième veillée le manque de sommeil était plus douloureux encore que les précédentes nuits.
Assise prés de son brasier, Ayame n’avait trouvé pour occupation que ce feu, elle s’était amusée à le laisser dépérir pour le raviver au dernier moment, elle avait même joué avec les cendres, traçant des symboles, des formes avec le bout d’une branche morte dans le tas de poussière.
Et cette fois, puisque le vent s’était levé à faire devenir folles les flammes de son foyer qui dansaient comme des aliénées en se tordant sous chaque bourrasques, elle avait décidé de narguer ce brasero.
Le bras tendu, elle avançait dangereusement la main près du feu.
Aux aguets, elle tentait de savoir d’où viendrait le prochain souffle du vent afin d’ôter ses doigts plus rapidement que le mouvement enragé et désordonné des flammes qui viendrait lui lécher la chair s’il s’avérait plus vif que ses propres réflexes.
C’est ainsi qu’il la trouva, car enfin il vint.

« Le Bonsoir, petite fleur. »

Sous la surprise de ce salut, Ayame qui avait déjà tourné la tête vers le visiteur ne vit pas le feu se soulever, elle ne vit pas non plus la flamme avide et affamée se ruer sur sa main laissée en suspens au-dessus du foyer.
C’est la chaleur qui lui signifia son erreur, brusque et douloureuse elle eut le temps de mordre le pouce et l’index de l’Elfe, avant que celle-ci dans un hurlement -plus d’étonnement que de souffrance- arrache sa main en se reculant d’un bond.
Les phalanges rougis, pareil à ses joues qui s’était empourprées sous la honte de s’être laissée ainsi surprendre, Ayame se redressa, épousseta sa robe du plat de la main, avant de se tourner à nouveau vers l’arrivant.
Le petit sourire au coin des lèvres de ce dernier eu raison de la dernière once de patience d’Ayame.
Elle secoua un index accusateur sous le nez de l’homme pour le réprimander comme un gamin.

« On a pas idée d’arriver ainsi ! »
«Tu as raison, j’aurais du crier gare et marteler le sol de mes pieds pour imiter un cheval qui court à bride abattue. »

De l’humour, il faisait de l’humour à présent, pire que ça même, il semblait ravi de l’avoir surprise, ravi !

« Assieds-toi, petite fleur. »

Petite fleur, pourquoi lui avait-il donné ce surnom déjà ? Combien de fois l’avait-elle reprise ? Des centaines, mais jamais il n’avait cédé. Ayame avait même sentit, la première fois où elle n’avait pas émit un râle face à cette appellation, la satisfaction de l’homme de la voir, elle, abdiquer et se résigner.
Sans s’en rendre vraiment compte elle capitulait encore, elle s’installait sur sa cape à même le sol, exécutant sans rechigner la demande du visiteur.
Il prit place à son tour en face d’elle, de l’autre côté du feu.
Ayame se mit à le dévisager :
L’homme était vêtu d’une robe de lin aux ourlets laminés et rapiécés.
En détaillant bien, on pouvait encore suivre quelques sillons de fils à la couleur délavée qui formaient une longue broderie, partant d’une épaule pour finir à l’autre, tout en ornant joliment l’encolure.
Jadis, la robe devait être d’une rare splendeur, aujourd’hui ce n’était plus qu’une guenille dont l’homme ne semblait pas se soucier, ni s’offusquer.
Il tenait fermement dans sa main gauche un bâton de marche taillé grossièrement dans du bois d’If. Mais là encore, en s’attardant un peu plus sur ce Bourdon on remarquait aisément qu’il ne touchait le sol qu’en de très rares occasions et que son utilité, malgré ce que le porteur souhaitait nous faire croire, était bien plus mystérieuse qu’une canne qui aide à assurer ses pas.
Sa peau était légèrement parcheminée et parfois, étrangement, on aurait juré qu’elle se teintait à loisir. Plus claire, plus foncée, cobalt, albâtre, noirâtre, comme ci la peau de cet homme portait la couleur de toutes les races d’Azeroth.
Il était difficile de déterminer son âge, car il est être de légende.
Un Apatride, un saltimbanque, un barde, un aède, un promeneur, il est dit que toujours il se trouve là où naissent les fables.
Il n’a pas d’attaches, si ce n’est son rôle, témoin de toutes choses, veilleur de tout, conteur à ses heures perdues, il est dit qu’il vit là où se perdent les Ombres.
On dit bien des choses sur lui en vérité, et démêler le vrai du faux serait une tâche trop ardue,
et d’aussi loin qu’Ayame s’en souvienne, même durant son enfance on lui a toujours comté les histoires de « L‘Aïeul ».
C’est ainsi que l’on nomme cet homme sans nom et sans âge.

C’était ses lèvres doucement étirées en un sourire moqueur et ses yeux d’un gris profond qui, lorsqu’ils se posaient sur vous, donnaient cette désagréable impression qu’on aspire à lire vos pensées et à les feuilleter d’une main nonchalante, qui tira Ayame de sa torpeur.
Voilà de longues minutes qu’elle le considérait en silence, épiant l’accoutrement et la mine de son invité sans grande politesse.
Percevant que l’inspection avait prit fin, l’Aïeul, dans un geste indolent, étira son bâton jusqu’aux feu et toujours avec cette même paresse, tourna lentement le bout de son bourbon dans les escarbilles afin d’en raffermir l’extrémité.
Sa voix s’éleva à nouveau, fluide et gracieuse, presque ondulante, comme cherchant à vous entourer et à happer toute votre attention.

« Ecoute, petite fleur, écoute l’histoire d’un fou. Car je vais te conter l’avènement de Celles que tu chéris tant.»

La bataille vers la transcendance:

Le monde à cette époque était unité,
Mais bientôt Azeroth fut ravagée,
La Guerre des Anciens venait de commencer.
C’est dans la menace, les cris et la peine,
Que le peuple, d’un même geste, se soulève.
Je n’ai pas à juger, je ne fais que conter,
Mais j’avoue, de nombreuses fois, m’être demandé,
Pourquoi l’union naît si belle du danger.
Alors les uns lacèrent leurs baudriers,
D’autres tirèrent leurs épées,
Il y en eut même qui se mirent à prier,
Ou qui échangèrent un dernier baiser.

A la bataille et à la mort
A la bataille qui frappe à nos portes.

Regarde, les vois-tu au milieu de l’armée,
Ces prêtres d’Elune qui s’en vont guerroyer ?
Ne remarque-tu pas, pour certains, leur visage contrarié ?
Observe les biens.
Car c’est eux que nous suivrons,
Le reste de l’histoire nous la connaissons,
Le monde sera coupé
Et Archimonde défait.
Il y a de très bons livres qui ont déjà tout détaillé !
Observe plutôt ce petit groupe là.
Ils ne sont toujours pas rassurés,
Mais en ces heures sombres qui l’étaient ?

A la bataille encore et encore
A la bataille qui souffle plus fort

Sais-tu qu’Elune concède des dons ?
Bien sûr tu le sais,
Tu as été prêtresse
Et pourtant distingues-tu ces avortons ?
Ils se détachent du bataillon !
Revenez lâches !
Revenez faquins !
Des frères vont se battre et mourir.
D’autres prêtres chanteront Elune jusqu'à ce que s’arrête
Le souffle dans leur gorge.
Mais eux, là, se sont enfuis.
Ils auraient du danser aussi,
Le péan de fer et d’acier.
Mais par leurs bouches n’est sorti,
Aucunes mélopées.
Aucunes gouttes versées,
Ni de sang, ni de larme.
Leurs poignets auraient du vriller
Sous les coups néfastes des armes.
Persévérer pour la gloire, aboyer leur foi,
Combattre, rugir, vomir, faire je ne sais quoi !
Mais rien de cela, non.
Non pas cela.

A la bataille, à la victoire
A la bataille il faut-y croire

Fallait-il laisser ces déserteurs à leurs turpitudes ?
Aux remords de leur couardise,
Aux regrets de leur forfaiture.
C’eut été trop simple, petite fleur,
C’est la vie de leurs frères qu’ils ont dénigrés,
C’est à servir la Déesse qu’ils ont renoncé,
Alors que Sa Lumière, Elle leur a accordé.
Puisqu’ils n’en sont pas dignes, autant la leur retirer !
Ce fut l’avis en tout cas, d’une Prêtresse d’Elune,
Qui remarqua leur fuite à travers la cohue.
« Ces Scélérats ont été Bénis, que la Lune m’en soit témoin,
Aujourd’hui ils ne sont plus rien.
Par mes mots, je les maudis,
Eux et leurs engeances,
Qu’ils obtiennent le repentir
Ou succombe à la déchéance,
Car à présent ils vont découvrir
Qu’Elune la Grande n’est pas toujours tendre.
Qu’ils subissent à leurs dépens
Les conséquences de l’ignorance.
Et si Lumière Elle tend,
Ombre Elle peut étendre. »

A la bataille, mais pourquoi donc ?
L’orage n’est plus.
A la bataille, mais pourquoi donc ?
Le calme s’est répandu.

Ainsi naquirent les Ombres,
Par lâcheté et malédiction.
Enfant de la Déesse, et traîtres à leur foi.
« Un don pour un dû,
Des mots pour des maux,
Une vie pour une autre,
L’abandon pour un meilleur retour. »
Ainsi naquirent les Ombres,
Et bien que l’histoire s'est perdue,
Ecoute le chant de la Sombre,
Entends-tu les murmures ?



Ayame hocha la tête, bien sûr qu’elle entendait les murmures, ils martelaient dans sa tête, comme un juge et son marteau.
L’Aïeul de tout le monde opina du chef à son tour, comme pour consentir à cet accord tacite.
Puis il se leva, le vent avait tourné de direction et le souffle emporté avec lui les pas du vieil homme.
Bientôt il ne resta plus en ce coin de Teldrassil, que l’herbe couchée et l’odeur âcre d’un feu humide en simples vestiges de cette rencontre.



De nos jours :

C’est un piège.
L’elfe songeait à haute voix.
Evidemment que s’en était un, une longue lettre écrite par une main inconnue, un rendez-vous dans un lieu isolé..
C’est un piège.
Bien sûr que s’en était un, elle le savait, pourquoi y avoir mit les pieds ?
Elle avait pourtant bien d’autres choses à faire, mais ces derniers temps rien n’avançait.
Retrouver Neaniel, elle s’y était affairée, son enquête l’avait menée aux portes closes de l’Asylum, et depuis elle avait piétiné.
Entraîner Roshin, a ça aussi, elle avait travaillé, son flanc droit la faisait encore souffrir de leur dernière échauffourée.
Et d’autres tâches encore, plus ou moins importantes.
Mais tout ça n’avançait guère, pas assez à son goût en tout cas.
Alors Ayame s’était rendue au rendez-vous.
Auparavant l’Elfe avait tout de même discuter de cette lettre mystérieuse avec Meldiriel, ce-dernier toujours coincé en Dalaran, à tenter de se « sevrer » de sa magie, souffrait déjà bien trop de ses propres tourments. Ayame ne voulait pas l’inquiéter d’avantage.
Mais elle put, grâce à cette conservation, obtenir assez d’informations pour comprendre à présent le but de cette convocation qu’on lui avait adressé.
Ils se quittèrent sur un « Je serais prudente », mais l’un et l’autre n’était pas dupe.
C’était un piège..
C’est un piège.
Rien n’allait, ce fichu bien-né s’était acoquiné avec des personnes bien trop dangereuses, son dernier séjour à Désolace l’avait pourtant mise en garde.
Tout s’embrouille: Neaniel, les Dieux très Anciens, le Pèlerin, Meldiriel…Ses réflexions ne la menaient à rien.
Mais que faire alors ? Ne pas s’y rendre ?
Foncer tout droit dans un guet-apens.. Mais qu’est-ce qui lui avait prit ? D’habitude si méfiante..
Là, sur les hauteurs de la cascade « Bondissante » en Sombrivage, ses suspicions s’étaient confirmés.
C’est un piège.
Tout s’était passé très vite, seule la douleur semblait perdurer alors que l’Hydromancien aspirait l’eau de son corps jusqu'à craqueler sa peau.
La torture et l’étreinte malsaine de cette trompe d’eau qui enserrait sa taille pour la maintenir à merci des sévices du Pèlerin.
Puis l’inconscience enfin, comme une délivrance.
S’échapper de ce corps meurtrit et desséché.
Elle chutait dans l’oubli...
..Non.
Elle s’élevait !
Une brume noirâtre maintenait son cadavre en lévitation, luttant férocement contre l’emprise de la magie élémentaire qui ne souhaitait pas relâcher sa proie.
Les Ombres s’étaient mises en marche, dans une sarabande de volutes nébuleuses, elles finirent par arracher Ayame, inerte.

Une autre Cascade « Furie du Sud » en Azshara.
Sous les flots, dans l’anfractuosité de la roche, Ayame été déposé là.
Le corps en suspens dans les airs flottait de façon désordonnée, comme ci des mains invisibles la berçaient maladroitement.
En plus du linceul d’eau qui recouvrait l’entrée de la cavité, un rideau de fumée obscur tournoyait autour de l’Elfe sans vie, la protégeant ainsi des visiteurs égarés.
L’influence et le mouvement des Ombres alentours maintenaient Ayame dans un état de Songe.
Bien loin de tout, dans un Oubli sans fond.
Descendre, descendre profond dans un puits de tourment.
Pour ne plus entendre les voix du monde, s’engloutir et périr.
S’enfoncer, s’enfoncer encore dans un trou ténébreux.
Pour ne trouver rien d’autres que l’angoisse..
L’effroi..
Qui se dresse là, majestueux et solennel. Superbe et imposant..
Pour ne trouver rien d’autre que Loer…Tel’Agham.
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MessageSujet: Re: Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête.   Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête. EmptyMar 3 Nov - 2:07

Bien, j'ai enfin ta vision ! Je préfère donc faire un parallèle plutôt que de faire une analyse de texte (de toute façon c'est très agréable à lire !).

- Les Ombres issues de la ténébromancie sont des doubles pernicieux qui vivent dans le Royaume, les reflets maudits de leur Porteur. Car il y a aussi malédiction, sauf qu'elle est auto-infligée.

- Elles semblent toutefois octroyer les mêmes capacités. On en avait discuté avec Roshin, mais en fait il n'y a pas d'Ombre plus forte qu'une autre. Les possibilités qu'elles offrent sont presque sans limite et tout dépend du degré de maîtrise du Porteur.

- Maîtriser une ombre demande un fort entrainement mental et physique. En plus de cela, les ténébromanciens utilisent une magie runique pour les dompter plus rapidement, mais ce n'est pas sans contrepartie ( LE COTE ENCORE PLUS OBSCUR D ZOMBRRRR). En ce qui concerne les ténébromanciens, ils existent de vieux codes et autres traditions, en particulier chez les Ghostfeather. Apriori, le stade ultime revient à fusionner avec son Ombre pour devenir "Fantôme". C'est ce que disais Logren à Leiz, l'autre soir. Le seul à y être parvenu jusque là est Aran'Driel, même si tout n'est pas vraiment de son fait.

- En revanche, les kaldoreis Ghostfeathers ont une profonde foi en Elune, même si il la "vénère" d'une façon un peu particulière, davantage intéressés par sa face cachée.

- L'Ombre d'un ténébromancien ne viendra pas le bercer dans la mort. Si le ténébromancien meurt, son Ombre part avec lui. En revanche, il possible d'éradiquer l'Ombre sans tuer son Porteur, bien que cela soit extrêmement difficile. Si cela arrive, alors le Porteur se mettra à errer dans une simili-non-mort. Blaffard, très faible physiquement et mentalement. C'est ce qui est arrivé à Aran'Driel, tel que vous l'avez connu au tout début.

Voilà, si tu as des choses à rajouter... !
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Ayame
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Ayame


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MessageSujet: Re: Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête.   Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête. EmptyMar 3 Nov - 15:09

Citation :
- Elles semblent toutefois octroyer les mêmes capacités. On en avait discuté avec Roshin, mais en fait il n'y a pas d'Ombre plus forte qu'une autre. Les possibilités qu'elles offrent sont presque sans limite et tout dépend du degré de maîtrise du Porteur.

En effet il n'y a pas d'Ombres plus fortes, par contre il y a celles qui ont su faire leur place dans le Royaume. Certaines y sont coincées depuis tellement longtemps...D'ailleurs pour moi, seules les 'anciennes' sont capables de créer un passage pour les 'autres' et diriger les aspirants. Les Ombres plus récentes, savent entrer et sortir à leur guise, mais elles sont dans l'incapacité d'emmener qui que ce soit avec elles.

Citation :
- Maîtriser une ombre demande un fort entrainement mental et physique. En plus de cela, les ténébromanciens utilisent une magie runique pour les dompter plus rapidement, mais ce n'est pas sans contrepartie ( LE COTE ENCORE PLUS OBSCUR D ZOMBRRRR). En ce qui concerne les ténébromanciens, ils existent de vieux codes et autres traditions, en particulier chez les Ghostfeather. Apriori, le stade ultime revient à fusionner avec son Ombre pour devenir "Fantôme". C'est ce que disais Logren à Leiz, l'autre soir. Le seul à y être parvenu jusque là est Aran'Driel, même si tout n'est pas vraiment de son fait.

Ca c'est intéressant. Mais alors fusionner avec son Ombre, j'imagine que ce n'est pas sans conséquences et que ca chamboulent beaucoup de chose. M'est avis que cela ne doit pas plaire aux "Gardiennes" (Les Gardiennes sont aux nombres de trois, je les ai imaginé un peu comme de parques, elles ont la charge de garder le 'tissage' du Royaume. Par contre elles ont toutes des personnalités différentes qui peuvent servir à pas mal d'acte diplomatique ou autre corruption. Roshin par exemple a rencontrer la Gardienne des Portes du Royaume, Mëdja, une arriviste de première. Puisqu'elle a proposé à Roshin de passer outre son initiation s'il couchait avec elle).

Citation :
- En revanche, les kaldoreis Ghostfeathers ont une profonde foi en Elune, même si il la "vénère" d'une façon un peu particulière, davantage intéressés par sa face cachée.

Pour moi (quand je dis pour moi, ca veut dire que mon opinion peut très bien changer ou être compléter;)), toutes les premières Ombres sont des Enfants d'Elune. Ayame qui était prêtresse lorsqu'elle fut déchue a entrainé tous les Enfants qu'elle guidait (un autre fardeau pour elle, puisqu'il y a culpabilité et c'est pour ça qu'elle est jamais seule dans le Royaume). Dans ces Enfants il y avait des humains qui s'étaient tournés vers Elune (A l'époque Xia, Loerys, Miline, ect...qui étaient "joués"). Donc ils sont pas tous Elfes.
Par contre évidemment, la foi en Elune est plutôt répandue dans le Royaumes des Ombres. Et mêmes si les Ombres récentes ne sont pas de grande dévotion, elles font très attention à ne pas blasphémer.


Citation :
- L'Ombre d'un ténébromancien ne viendra pas le bercer dans la mort. Si le ténébromancien meurt, son Ombre part avec lui. En revanche, il possible d'éradiquer l'Ombre sans tuer son Porteur, bien que cela soit extrêmement difficile. Si cela arrive, alors le Porteur se mettra à errer dans une simili-non-mort. Blaffard, très faible physiquement et mentalement. C'est ce qui est arrivé à Aran'Driel, tel que vous l'avez connu au tout début.

Là, j'suis d'accord aussi. D'ailleurs c'est le contraire qui s'est passé pour Aya'. C'est son Ombre (et celles des Enfants) qui l'a maintenue en vie. Tant qu'elle n'a pas payé son dû, il sera difficile de la tuer (Attention elle est pas invincible non plus. Mais le fardeau des Ombres est si lourd qu'il fallait bien éviter la fuite via le suicide par exemple;))

Citation :

- Les Ombres issues de la ténébromancie sont des doubles pernicieux qui vivent dans le Royaume, les reflets maudits de leur Porteur. Car il y a aussi malédiction, sauf qu'elle est auto-infligée.

j'dirais oui pour la plupart. Mais y'a aussi le contraire. Car la contre-partie de devenir Ombres peut prendre plusieurs formes.
Je reprends encore mon personnage en exemple (Non je suis pas égocentrique mais faut bien que j'explique !:p) Ayame dans le monde 'réel' (ahem) n'est que l'ombre d'elle-même. Puisque c'est dans le Royaume où elle redevient véritablement ce qu'elle est (une prêtresse totalement dévouée). Elle a été déchu et de ce fait a du payer par sa 'vie' (Sa véritable existence). Elle ne pourra jamais redevenir entière tant qu'elle sera maudite.
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MessageSujet: Re: Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête.   Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête. EmptyMar 3 Nov - 23:10

Citation :
En effet il n'y a pas d'Ombres plus fortes, par contre il y a celles qui ont su faire leur place dans le Royaume. Certaines y sont coincées depuis tellement longtemps...D'ailleurs pour moi, seules les 'anciennes' sont capables de créer un passage pour les 'autres' et diriger les aspirants. Les Ombres plus récentes, savent entrer et sortir à leur guise, mais elles sont dans l'incapacité d'emmener qui que ce soit avec elles.

Et pour moi, tout est possible tant qu'on y met le prix. Souviens-toi des auto-mutilations d'Aran à Zul'Gurub. La ténébromancie à haut niveau permet de rentrer dans le Royaume moyennant des sacrifices. Toutefois, note qu'Aran'Driel en pleine possession de ses moyens n'aurait pas besoin de ça, puisque son Ombre a largement plus de 10 000 ans. Logren le peut également si il est aidé de Shanys. Autrement, les ténébromanciens possédant des Ombres très âgées n'existent plus qu'en très faible nombre.

Citation :
Ca c'est intéressant. Mais alors fusionner avec son Ombre, j'imagine que ce n'est pas sans conséquences et que ca chamboulent beaucoup de chose. M'est avis que cela ne doit pas plaire aux "Gardiennes" (Les Gardiennes sont aux nombres de trois, je les ai imaginé un peu comme de parques, elles ont la charge de garder le 'tissage' du Royaume. Par contre elles ont toutes des personnalités différentes qui peuvent servir à pas mal d'acte diplomatique ou autre corruption. Roshin par exemple a rencontrer la Gardienne des Portes du Royaume, Mëdja, une arriviste de première. Puisqu'elle a proposé à Roshin de passer outre son initiation s'il couchait avec elle).

Cf. Le Valet.
Décalé psychologiquement, plus rien d'humain, une cruauté et un cynisme à l'état pure, énormément de sang froid...cela confert également une quasi-invulnérabilité, puisqu'il cumule deux états à la fois (note que ce n'est pas un mort-vivant, qui lui est un seul état bien défini). Pour le coup, il est à la fois Ombre et être de chair, diffus et consistant. Il existe toutefois des moyens de s'en débarasser pour un temps, la Lumière Sacrée notamment, et UNE seule façon de le tuer qui est en fait assez évidente (mais je dirais rien :p).
Evidemment cela ne doit pas plaire beaucoup aux Gardiennes, arrivistes ou pas, puisqu'un tel être n'a pas une existence légitime, et surtout parce que ce dernier a un pouvoir pratiquement illimité sur le Royaume : il peut y entrer et en sortir à sa guise, tirer du pouvoir de son essence (tu en as fait l'expérience en bousillant Roshin, d'ailleurs) et c'est donc une menace totale sur ce tissage, puisqu'elles n'ont absolument AUCUNE emprise sur lui, étant également un vivant.

Citation :
Pour moi (quand je dis pour moi, ca veut dire que mon opinion peut très bien changer ou être compléter;)), toutes les premières Ombres sont des Enfants d'Elune. Ayame qui était prêtresse lorsqu'elle fut déchue a entrainé tous les Enfants qu'elle guidait (un autre fardeau pour elle, puisqu'il y a culpabilité et c'est pour ça qu'elle est jamais seule dans le Royaume). Dans ces Enfants il y avait des humains qui s'étaient tournés vers Elune (A l'époque Xia, Loerys, Miline, ect...qui étaient "joués"). Donc ils sont pas tous Elfes.
Par contre évidemment, la foi en Elune est plutôt répandue dans le Royaumes des Ombres. Et mêmes si les Ombres récentes ne sont pas de grande dévotion, elles font très attention à ne pas blasphémer.

Si ces Ombres datent de la Guerre des Anciens, alors ce ne sont pas les premières. Chronologiquement, Aran'Driel avait exploré la ténébromancie avant la Grande Fracture. Toutefois, comme expliqué dans l'autre topic, les Ombres des ténébromanciens sont des Eidolons, des fabrications totales via magie. On peut donc imaginer que les maudits d'Elune sont les premières Ombres "pures".


Citation :
Là, j'suis d'accord aussi. D'ailleurs c'est le contraire qui s'est passé pour Aya'. C'est son Ombre (et celles des Enfants) qui l'a maintenue en vie. Tant qu'elle n'a pas payé son dû, il sera difficile de la tuer (Attention elle est pas invincible non plus. Mais le fardeau des Ombres est si lourd qu'il fallait bien éviter la fuite via le suicide par exemple;))

Là est la différence entre un Eidolon et une Ombre pure, puisque l'Eidolon ne peut exister sans son créateur.


Citation :
j'dirais oui pour la plupart. Mais y'a aussi le contraire. Car la contre-partie de devenir Ombres peut prendre plusieurs formes.
Je reprends encore mon personnage en exemple (Non je suis pas égocentrique mais faut bien que j'explique !:p) Ayame dans le monde 'réel' (ahem) n'est que l'ombre d'elle-même. Puisque c'est dans le Royaume où elle redevient véritablement ce qu'elle est (une prêtresse totalement dévouée). Elle a été déchu et de ce fait a du payer par sa 'vie' (Sa véritable existence). Elle ne pourra jamais redevenir entière tant qu'elle sera maudite.

Y'a le contraire, et tellement d'autre cas. Je prend quant à moi l'exemple de Shaenre, le frère d'Aran'. Son Ombre est carrément une duplication du personnage qui, à force de vivre à Ravenezia, a été sublimée. Donc on peut penser que parfois, certains Eidolons atteignent le statut "d'autonomie", voire même de conscience. C'est le cas pour Shanys, c'est le cas pour l'Ombre de Shaenre...mais ce n'est pas sans raison, ces derniers ont été créés avec un artefact un peu particulier dont je parlerai plus tard.
En tout cas, si différence il y a (j'entend si l'Ombre a un statut autre que Ombre pure ou Eidolon), alors cela doit être justifié.
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Ayame
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MessageSujet: Re: Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête.   Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête. EmptyMer 4 Nov - 3:54

Citation :
Et pour moi, tout est possible tant qu'on y met le prix. Souviens-toi des auto-mutilations d'Aran à Zul'Gurub. La ténébromancie à haut niveau permet de rentrer dans le Royaume moyennant des sacrifices. Toutefois, note qu'Aran'Driel en pleine possession de ses moyens n'aurait pas besoin de ça, puisque son Ombre a largement plus de 10 000 ans. Logren le peut également si il est aidé de Shanys. Autrement, les ténébromanciens possédant des Ombres très âgées n'existent plus qu'en très faible nombre.

Tu m'as mal lu...:p
Je remets
-D'ailleurs pour moi, seules les 'anciennes' sont capables de créer un passage pour les 'autres' et diriger les aspirants.
-savent entrer et sortir à leur guise, mais elles sont dans l'incapacité d'emmener qui que ce soit avec elles.
Entrer dans les ombres par d'autres moyens que la malédiction/initiation, je ne suis pas contre, loin de la.
Mais y aspirer les autres, c'est moins à portée déjà.

Citation :
Cf. Le Valet.
Je requote pas en entier, mais tout le paragraphe me semble étrange. Ayame est vivante, Roshin est vivant, comme le valet, donc euh..a quoi tu fais reverence en fait ?

Pour le reste ca s'complète bien Wink
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MessageSujet: Re: Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête.   Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête. EmptyMer 4 Nov - 11:57

- J'avais bien lu, je souhaitais juste compléter l'idée.

- Le Valet n'est pas vivant, bien qu'il en possède les caractéristiques. C'est une créature qui possède ce "double-statut" d'Ombre et de Vivant, tout en étant ni l'un ni l'autre, comme je l'ai expliqué. Tout ce qui a été dit était pour illustrer ce que devenait celui qui fusionne avec une Ombre (même si en l'occurence elle était corrompue). M'enfin du coup, je ne vois pas ce que tu comprends pas. Roshin est vivant, Ayame est vivante...mais ils n'ont pas fusionés avec leurs Ombres que je sache. Alors que Aran', si. Pour faire simple, fusionner avec son Ombre c'est se placer dans un inter-plan entre le Royaume des Ombres et la réalité.
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Ayame
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MessageSujet: Re: Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête.   Ne sonnez pas le toscin il me fait mal à la tête. EmptyMer 4 Nov - 14:45

Euh en relisant après une bonne nuit, ça me parait plus clair aussi.
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